2. Mise en place de traitements

 Les traitements sont classés en deux catégories, il y a les traitements curatifs et les traitements préventifs.

Dans cette première sous partie nous vous parlerons des traitements curatifs de différentes maladies telles que la rage, la staphylococcie et les maladies dues au streptocoque et comment ils ont été trouvés. 

 a)    Curatif

Le traitement curatif s’emploie à guérir le patient d’une maladie.             

La rage

Pour la rage, le premier vaccin a eu lieu 1885, il a été effectué par Pasteur sur un jeune garçon Joseph Meister qui avait été mordu par un chien enragé (figure 8). L’idée du vaccin curatif à été transmise à Pasteur par Galtier en 1879.

Entre le moment où le virus pénètre dans l'organisme et celui où la maladie se déclare, il s'écoule généralement entre deux et huit semaines, ce qui laisse un temps de réaction. En fait la durée de l'incubation dépend de la dose de virus inoculée, de la localisation de la morsure (plus elle est proche d'une zone riche en terminaisons nerveuses, plus vite la maladie se déclare) et de la gravité de la plaie.

 

Figure 8 : Un vaccin contre la rage

        ( https://eurekasophie.unblog.fr/tag/nos-grands-hommes/pasteur-louis-sa-vieson-oeuvre/ )

               

 La staphylococcie

Pour la staphylococcie et les maladies dues au streptocoque, le traitement est basé sur les antibiotiques. Ces antibiotiques sont formés à partir de pénicilline. En 1928, Alexander Fleming découvre accidentellement la pénicilline. Il essaie d'utiliser la pénicilline sous une forme locale (irrigation de plaies, conjonctivites, sinusites,...) ou de l'injecter. Mais cela ne marche pas bien, parce qu'une fois injectée, la pénicilline est instable et rapidement inactivée. En outre, le penicillium est très difficile (et extrêmement coûteux) à cultiver. Fleming, qui n'est pas chimiste, n'arrive pas à extraire le substrat. Il abandonne ce travail et range ses flacons sur une étagère.

Les propriétés thérapeutiques des antibiotiques sont mises en évidence par Domagk en 1935. Domagk a administré non pas de la pénicilline, mais un antibiotique de la classe des sulfamides, à un nourrisson souffrant d'une septicémie à staphylocoque.
Il faudra attendre le 16 août 1941 pour que soit reconnu l'effet thérapeutique de la pénicilline et son innocuité.

La même année, un article est publié dans le revue médicale britannique The Lancet intitulé « Further observations on penicillin ». Sept spécialistes signent l'article dont l'Australien Howard Forey qui, pour certains spécialistes, est le véritable découvreur de la pénicilline parce qu'il a sorti la découverte des laboratoires et pressenti sa portée dans la santé publique. Mais la polémique n'est pas close. Mais beaucoup pensent qui si Fleming n’a pas réussi à exploiter la pénicilline c’est parce que sa découverte était en avance sur son temps et qu’il n’avait pas le matériel nécessaire pour pouvoir l’exploiter.

Afin d’évaluer l’efficacité des antibiotiques sur certains microorganisme on effectue des antibiogrammes. (figure 9) Effectivement, chaque antibiotique est caractérisé par son spectre d'activité, spectre qui correspond aux différentes espèces bactériennes susceptibles d'être sensibles à son action. Selon les antibiotiques le spectre est limité ou large.

L’antibiogramme est donc une technique de laboratoire qui visent à tester la sensibilité d'une souche bactérienne vis-à-vis d'un ou plusieurs antibiotiques supposés ou connus. Le principe consiste à placer la culture de bactéries en présence du ou des antibiotiques et à observer les conséquences sur le développement et la survie de celle-ci. On peut par exemple placer plusieurs pastilles imbibées d'antibiotiques sur une souche bactérienne déposée dans une boîte de Petri. Il existe trois types d'interprétation selon le diamètre du cercle qui entoure le disque d'antibiotique : souche ou bactérie sensible, intermédiaire ou résistante

 

 

 figure 9 : antibiogramme (évaluation de l’efficacité des antibiotiques)

                            ( https://www.apiculture.com/sante-de-labeille/articles/pictures/antibiotiques_3.jpg )

 

 

Voici à titre d’exemple l’antibiogramme de la pénicilline sur un staphylocoque

 

  

Figure 10 : Action de la pénicilline sur un staphylocoque ( https://www.wnv.jusssieu.fr/vie/dossiers/penicilline/penicilline.htm#production ) 

 

En seconde sous partie, nous vous parlerons des traitements préventifs.

De nombreux traitements préventifs ont été créés afin de limiter les épidémies et diminuer les effets virulents des maladies.

b)   Préventif

Le traitement préventif à pour but de prévenir et d’empêcher toutes les maladies infectieuses. Dans le cas de :

La rage : il faut vacciner tous les animaux qui pourront être susceptibles de le transmettre et également les personnes en relation avec ces animaux.

La peste : On utilise pour la peste des antibiotiques pour protéger toutes personnes ayant été en relation avec un individu atteint de la maladie.

La staphylococcie et le streptocoque : on utilise également des antibiotiques permettant de protéger les personnes susceptibles d’être contaminées.

Ces traitements permettent de lutter contre ces maladies aussi bien pour les éradiquer ou les prévenir.

Grâce aux découvertes de ces scientifiques, les patients sont désormais protégés de nombreuses maladies infectieuses.

Le travail de ces chercheurs a été bénéfique pour la population car il a permis une augmentation de l’espérance de vie, une augmentation de l’hygiène autant chez les patients que chez les médecins.