3. Manque d’hygiène : expérience mains sales-mains propres
Pour montrer la nécessité de l'hygiène, nous avons réalisé une expérience au sein d'un laboratoire de l'ENS de Cachan.
Le test mains sales/mains propres consiste à passer sur des boites de pétri contenant un milieu de nutrition favorable à certains microorganismes, des mains non lavées. Puis nous les avons passées sur une boîte contenant un antibiotique (dans notre cas c’était de l’ampicilline). Ensuite, nous nous sommes lavés les mains au savon et enfin à l’alcool. Nous avons utilisé comme témoin une boîte que nous n’avons pas ouverte. Le tout a été incubé pendant 24h à 37°C afin que les microorganismes puissent pousser.
Voici ce que nous avons obtenu :
Boîte n°1 (mains sales) : germes en grande quantité
Boîte n°2 (avec antibiotiques) : peu de germes
Boîte n°3 (mains lavées au savon) : germes en grandes quantité
Boîte n°4 ( mains passées à l’alcool) : germes en faible quantité pas de germes.
Interprétation des résultats :
Des mains apparemment propres sont recouvertes de germes (boîte n°1) qui se sont développés à une température proche de celle du corps humain. L’antibiotique éradique à 99% les germes, le 1% qui reste peut être dû à une non spécificité du germe par rapport à l’antibiotique utilisé ou tout simplement une résistance à l’antibiotique suite à une mutation. Le savon élimine une grande quantité de germes (boîte n°3) mais n’est pas suffisant pour les éradiquer complètement. Pour cela il faut utiliser un désinfectant plus puissant tel que l’alcool (boîte n°4).
L'hygiène, synonyme de prévention, est donc lancée. Toilette et vaccination en seront les maîtres mots.
En effet, à la fin du XIXe siècle un véritable « espoir », celui de faire disparaître définitivement les maladies infectieuses s’est développé.